JEAN-MARC BERTHOUD
Trois formes de relâchement peuvent conduire au déclin et à la disparition des Églises : la tolérance des erreurs théologiques ; celle du péché moral ; et ce fléau, souvent ignoré car méconnu, la culture inconsciente de l’impureté.Si le péché moral et l’erreur hérétique constituent des maux bien distincts, il n’en va pas de même de l’impureté qui, comme la médiocrité, est une habitude, qui à la longue, étouffe toute vérité et toute vertu. Pourtant la Bible parle souvent de l’impureté, tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament. L’impureté concerne des écarts par rapport aux lois bibliques sur les désordres de l’ordre créationnel, surtout en ce qui concerne la nourriture, la sexualité et, ce désordre ultime : la mort.Il ne s’agit pas de péchés explicites, tel un meurtre, un vol ou la fornication qui connaissent leur châtiment approprié, mais du contact avec ce qui rend impur. Tout contact avec le monde diabolique rend impur. Il en va de même pour la pornographie (forcer des enfants à contempler, puis à pratiquer des actes pervers propres à l’éducation sexuelle). Il en est ainsi de tout contact avec des cadavres, même lors de l’autopsie. Cette impureté médicale cautérise la conscience de bien des médecins les rendant insensibles au meurtre d’embryons qu’ils pratiquent par avortement.Car le propre de toute impureté est de brouiller nos rapports avec Dieu, nous rendant insensibles au mal. L’homme pécheur est alors désarmé devant ces influences nocives. L’union du croyant au Christ, c’est-à-dire à sa pureté, le protège de l’impureté.Pour conclure, écoutons la Bible :Or, tout ce que Dieu a créé est bon, et rien n’est à rejeter, pourvu qu’on le prenne avec actions de grâces, car tout est sanctifié [rendu pur] par la parole de Dieu et par la prière.(I Timothée 4 : 4-5)